Comment la Zone de Basses Émissions (LEZ) impacte-t-elle la qualité de l’air ?
La préservation de la santé des habitants, des visiteurs, et le maintien d’un environnement sain et de qualité sont des priorités pour la Région de Bruxelles-Capitale.
C’est pourquoi, la Région bruxelloise est devenue une Zone de Basses Émissions le 1er janvier 2018. Depuis, les véhicules les plus polluants y sont progressivement interdits. Le calendrier prévoit la sortie progressive des voitures diesel dès 2030, et des voitures essence dès 2035. Les autres catégories de véhicules (camionnettes, minibus, bus, autocars, poids lourds, véhicules deux-roues motorisés) répondent à un calendrier spécifique selon leur catégorie.
Depuis sa création, la LEZ a contribué à :
Réduire considérablement les émissions de polluants atmosphériques (dioxyde d’azote, microparticules et black carbon) les plus nocifs pour la santé émanant du transport routier.
Diminuer le nombre de véhicules (diesel) les plus polluants dans la Région
Maintenir la concentration de NO2 (dioxyde d'azote) dans l’air sous la limite légale annuelle (40 μg/m³) dans la Région
Pour plus de détails sur les retombées concrètes de la LEZ, consultez le rapport d’évaluation de l’année 2023
La LEZ, un atout pour notre santé
En contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air, la LEZ est devenue un allié pour la santé des Bruxellois. Dans de nombreuses études, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pointe en effet le danger de l’exposition à une mauvaise qualité de l’air. Les conséquences les plus observées sont :
- les troubles et les affections respiratoires (comme l’asthme) ;
- les irritations des yeux et des parois nasales ;
- la toux et les bronchites ;
- les maladies cardiovasculaires ;
Le risque d’accident vasculaire cérébral, de maladie cardiaque et de cancer du poumon augmente également fortement, particulièrement chez les personnes âgées, les enfants en bas âge et les personnes malades. Selon le dernier rapport (2023) de l’Agence européenne pour l’Environnement, la pollution de l’air provoquait en 2021 plus de 5000 décès prématurés par an en Belgique : 5100 sont liés aux émissions de particules fines (PM10 & PM2.5), 1400 aux émissions de dioxyde d’azote (NO2) et 310 à l’exposition de l’ozone (O3).
Grâce à la LEZ, on attend cependant des bénéfices annuels significatifs sur la santé des Bruxellois dès l’horizon 2030 :
- diminution graduelle des décès prématurés
- diminution des maladies liées à l’exposition de polluants atmosphériques
- diminution des coûts en soin de santé
En contribuant à une meilleure qualité de l’air, notamment par la mise en œuvre de la LEZ et par d’autres politiques liées à la mobilité, la Région de Bruxelles-Capitale affirme sa volonté de préserver la santé de ses citoyens et de l’ensemble des personnes passant à Bruxelles.